Philippe Dulbecco : un Recteur proche des acteurs et sur le terrain

Le nouveau Recteur de région académique démarre sa mission au pas de course. Agé de 56 ans, Philippe Dulbecco entame une tournée de l’ensemble des acteurs et des partenaires de l’Education Nationale en Guyane afin de comprendre le contexte local et d'anticiper la rentrée.

Temps de lecture 1 minutes

Passage dans les services, prise de contact avec les personnels et les organisations syndicales, avec les partenaires institutionnels, civils et politiques, mais aussi une présentation à la presse pour le grand public : voici le programme dense du Recteur pour ses premiers jours en exercice.  Philippe Dulbecco est « déterminé à embarquer tous ceux qui poursuivent une ambition commune pour la jeunesse Guyanaise car nous devons fédérer toutes les énergies ». La mission se fera avec l’ensemble des partenaires « car on ne peut pas faire seul » a-t-il précisé. Il souhaite développer une approche « pragmatique dans la concertation », un travail qu’il mènera avec détermination et modestie car toutes les mesures, même « petites », sont susceptibles d'améliorer la situation des usagers du service public.

Débats territoriaux et cellule académique de rentrée

Philippe Dulbecco a tenu à préciser qu’au-delà d’être Recteur, « l’individu doit s’effacer devant la fonction » et qu’il « suivra la feuille de route du Ministère qui l'a nommé » et dont les priorités sont :

  • La lutte contre les inégalités
  • Le bien-être des élèves et des personnels
  • L'accent mis sur les savoirs fondamentaux
  • L'école inclusive
  • La transition écologique

Il indique qu’un autre point de méthode est à considérer fortement : « l’importance d’apporter des solutions aux territoires (communes) de façon concrète, particulière et adaptée, en tenant compte de leurs spécificités, de leur éloignement, leur culture, leur diversité… ». 

Le Recteur annonce par ailleurs la mise en place d’une « cellule académique de rentrée » afin d’anticiper et de gérer les situations problématiques.

« La Guyane doit prendre sa place »

Enfin, Philippe Dulbecco  souhaite agir dans la durée. Il souligne le fort potentiel et les nombreux atouts que comptent la Guyane parmi lesquels sa jeunesse qui doit être une «chance sur laquelle il faut agir ». Autre atout : le réservoir de biodiversité et les solutions qui peuvent émerger vers l’international, l’écologie étant un sujet sociétal majeur et transversal. « La Guyane doit prendre sa place dans ce débat ». Enfin dernier atout, notre territoire possède toute la chaîne de l’éducation de l’école maternelle à l’Université, avec des filières post-bac de qualité pour certaines labellisées et qu'il faut valoriser.

Mise à jour : juillet 2022