Un campus d'excellence dans les filières médicales, sanitaires, sociales et de bien-être pour 2021

Vendredi 20 novembre, le Recteur et le Président de la CTG ont lancé les travaux pour la mise en œuvre d'un campus d’excellence des métiers et des qualifications des métiers de la santé, du social et du bien-être.

Ce vendredi 20 novembre à l’Auditorium de Rémire-Monjoly, Alain Ayong Le Kama et Rodolphe Alexandre (succédé par Catherine Léo, Vice-présidente à la CTG déléguée à l'action sanitaire et médico-sociale) ont lancé un chantier d’envergure pour la Guyane. Le Campus des métiers et des qualifications de la santé, du sanitaire et du social catégorie excellence, permettra à une large gamme de formations d'être dispensées en Guyane, placées au rang de « l'international et de la recherche » et de bénéficier de partenariats de haut-niveau notamment avec d’autres centres d’excellence. Une première chez nous dans les filières visées. Les formations qui y seront dispensées couvriront les niveaux 3 à 8, soit du CAP au Doctorat, sur l’ensemble du territoire.

 

Rééquilibrer l’offre de formation et la répartition des professionnels

Selon Joseph Festa, Délégué Académique de la Formation Professionnelle Initiale et Continue (DAFPIC) porteur du dossier, « la Guyane accuse un retard conséquent en taux d’équipement tout comme en nombre de professionnels dans les établissements médico-sociaux. La question de la répartition de l’offre est prégnante, d’autant plus que l’accès aux communes isolées est coûteux et difficile. L’objectif de ce campus d’excellence est de rattraper le retard, rééquilibrer l’offre et la répartition des professionnels de santé sur le territoire notamment dans le cadre d’un projet tel que la création du CHU. La Guyane est dotée d’une population qui croit de manière exponentielle et en parallèle, connait une relative paupérisation et des difficultés spécifiques. L’investissement dans le secteur par les pouvoirs publics doit se poursuivre, tant pour former des professionnels que pour faciliter leur recrutement et implantation sur chaque bassin de vie ».

 

Des objectifs pluriels pour le développement socio-économique

 Le label Campus des métiers et des qualifications permet d'identifier un réseau d'acteurs. Ils interviennent en partenariat pour développer des formations centrées sur des filières spécifiques et des secteurs d'activité correspondant à un enjeu économique national ou régional comme c'est le cas dans ce projet. Développer des parcours de formation centrés sur un secteur d’activité permettra :

  • d’élever le niveau de compétences professionnelles
  • contribuer plus efficacement au développement socio-économique.
  • de crée des liens entre les établissements de formation et entreprises
  • répondre aux besoins en compétences et faciliter l’insertion professionnelle.

 

Des acteurs locaux motivés

Il est question dans ce projet, d’intégrer des « établissements supports » tel que le lycée polyvalent Bertène Juminer de Saint-Laurent du Maroni par exemple. Cela permettrait au lycée d’obtenir un « Label des métiers du sanitaire et du social ». Sa proximité avec le CHOG ferait bénéficier aux étudiants en médecine : d’une offre d’hébergement, d’équipements sportifs, d’activités culturelles et sa situation à l’ouest souligne une volonté de maillage territorial. Le dépôt du dossier pour l’obtention du label « excellence » se fera au 1er trimestre 2021, la labellisation pourrait survenir au 2ème trimestre 2021 pour une mise en œuvre dès le 1er septembre 2021. Des acteurs tels que l’IFSI, la MDPH, l’UDAF, l’ARS, l’IRDTS, le CESECEG, sont intervenus aux cours des échanges dans le cadre de la préparation au lancement de ce campus d’excellence. Ils ont fait remonter leurs difficultés, leur désidérata, et ce sont tous inscrit dans le projet.

 

  • Plus d’infos (issus du diagnostic territorial présenté lors de ces travaux) :

Les métiers du social en tension :

  •           Assistant de service social ;
  •         Éducateur spécialisé ;
  •       Aide médico-psychologique ;
  •           Ergothérapeutes ;
  •           Psychomotriciens ;
  •           Orthophonistes ;
  •          Les emplois de la petite enfance.

Les métiers de la santé en tension :

  •           Infirmier
  •           Masseur-Kinésithérapeute
  •           Psychomotricien
  •           Orthophoniste

L’ARS a mis en place un plan d’actions pour soutenir le maintien/développement des formations suivantes :

  •           Kinésithérapeute
  •           Psychomotricien
  •           Ergothérapeute
  •           IBODE
  •           IADE
  •          Assistant de service social
  •           Educateur spécialisé
  •           CAFERUIS
  •           CAFDES

Mise à jour : septembre 2021